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christopheruaults

La faute à qui ?



En cet été 2023, les médias commentent abondamment, et à juste titre, les températures record relevées dans nombre de pays. Mais encore faudrait-il toujours mentionner que l'homme en est seul responsable. Or, ce n'est pas systématique, loin s'en faut. Comme si l'on ne voulait plus trop déranger dans leurs croyances les climato-sceptiques pour qui le réchauffement planétaire serait d'origine naturelle (car il devient de plus en plus difficile de le nier purement et simplement).


On ne peut se contenter de traiter les conséquences sur nos vies du bouleversement en cours, il faut aussi, encore et toujours, en rappeler la cause : l'activité humaine sur Terre.


Ne pas le faire relève, et c’est peut-être le plus grave, d’une sorte de fatalisme : inutile de rappeler les causes du dérèglement climatique puisque de toute façon on ne reviendra pas en arrière, c’est trop tard, trop compliqué, ça remet trop en question nos modes de vie, impossible de décroître ; mieux vaut se concentrer à présent sur les différents moyens de nous adapter. À peu de choses près, ce que nous disait Christophe Béchu, le ministre de la transition écologique, lorsqu’il évoquait les 4 degrés en plus d’ici 2100 auxquels la France devait se préparer.


Nous adapter, bien sûr, nous y sommes contraints, mais sans cesser pour autant d'interroger notre responsabilité (entière) dans la dégradation des conditions de vie sur Terre. Car il est encore temps de réagir pour limiter l'ampleur des catastrophes à venir. N'en déplaise aux défaitistes et à ceux qui n'ont aucun intérêt à ce que les choses changent parce que la courbe de leurs profits compte plus que celle des températures.


Ch.R.

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