LE PLASTIQUE ? PAS FANTASTIQUE (DU TOUT).
175 Etats se retrouvent à Paris cette semaine pour négocier un traité international visant à lutter contre la pollution plastique, cauchemar environnemental et sanitaire.
"Si on ne fait rien, en 2060, il y aura plus de #plastique que de poissons dans les océans", résume Christophe Béchu, le ministre de la transition écologique. Une situation d'autant plus inquiétante que les deux tiers de ce plastique partent au rebut après une seule ou quelques utilisations, et que moins de 10% des détritus en plastique sont recyclés. Des déchets de toutes tailles se retrouvent dans les océans, la banquise, l'estomac des oiseaux et même au sommet des montagnes. Des microplastiques ont été détectés dans le sang, le lait maternel ou le placenta.
Le plastique pose aussi problème pour son rôle dans le réchauffement climatique : il représentait 1,8 milliard de tonnes de gaz à effet de serre en 2019, soit 3,4% des émissions mondiales, chiffre qui pourrait plus que doubler d'ici à 2060, selon l'OCDE.
Mais les géants de la pétrochimie ne comptent pas se laisser faire. Ils comptent sur une poursuite de la tendance actuelle : une production mondiale exponentielle (elle a doublé entre 2000 et 2019), encore amenée à tripler d'ici à 2060. Peu importe si cela noie la planète sous les déchets (353 millions de tonnes en 2019, sachant que 81% des produits fabriqués subissent ce sort en moins d'un an).
Ch.R.
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