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  • christopheruaults

À bout de souffle



Attention, il n'est pas ici question de politique, mais uniquement de technique oratoire.


En l'occurrence, d'un manque de technique. Car si Raphaël Glucksmann avait appris à discourir en s'aidant de la respiration, il ne s'égosillerait pas à galvaniser son auditoire avec cette voix haut perchée.


C'est par la respiration qu'on place correctement sa voix, qu'on acquiert la puissance recherchée, tout en préservant ses cordes vocales (les chanteurs et comédiens le savent mieux que personne), et ça se passe au niveau du ventre. On peut alors "jouer" de sa voix comme on joue d'un instrument, en lui donnant des inflexions variées. L'orateur ne s'épuise pas, il gagne en éloquence et le public, lui, a moins mal aux oreilles.


La détente corporelle entre aussi en ligne de compte (vous remarquerez la raideur du sujet).


Evidemment, en matière de ce qu'il ne faut surtout pas faire, Emmanuel Macron, en 2017, hurlant "Parce que c'est notre projet !" reste indépassable.


Ch.R.

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